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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 00:41

Les prairies d'insviller ne sont plus seulement le met favori de nos ruminants préférés...

 

L'intérêt de la préservation des prairies d'Insviller mis en évidence par le Conservatoire des Sites Lorrains dès 1992 est aujourd'hui confirmé par le Parc Naturel Régional de Lorraine. L'effort des agriculteurs d'Insviller qui garantissent la gestion écologique et agricole de ces prairies est enfin récompensé par l'intermédiaire d'Etienne Muller qui vient d'obtenir le lauréat du 1er Concours National des Prairies Fleuries pour la Lorraine.

 

Un reportage vient d'être diffusé sur France 3.

 

 

Après le miel des prairies d'Insviller, voici un autre produit du terroir dérivé de nos prairies qui agrémentera à merveille votre fois gras : la gelée des prairies d'Insviller !

 

Vous pouvez vous procurer la gelée des prairies auprès de la corbeille Lorraine : http://corbeille-lorraine.free.fr.

Pour déguster le miel, adressez vous à Isabelle Stocky

Pour en savoir plus sur l'intérêt écologique et paysager des prairies, contactez Emmanuel Patte.

 

Après le foin des prairies, nous espérons pouvoir déguster très prochainement d'autres produits issus des espaces naturels patrimoniaux d'Insviller... affaire à suivre.

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 22:30

prairies-fleuries-insviller.jpgChacun connait désormais les intérêts des sites naturels protégés d'Insviller : la prairie de la Kohlmatt,  la prairie du Hammelberg, l'ancien canal des Salines Royales protégés par le Coservatoire des Sites Lorrains. L'intérêt écologique de l'étang du moulin et de l'étang "Rouge".

 

La puce à l'oreille, c'est la Bruchucmatt, Auf den Kehlberg, prairie de 12 ha située en bordure de la Rode, également inventoriée par le Ministère en charge de l'Environnement et par le Conseil Général de la Moselle, qui a été retenue par le Parc Naturel Régional de Lorraine pour figurer parmi les 12 prairies pré-sélectionnée pour participer au 1er Concours Agricole National des Prairies Fleuries.

 

2010-7032.JPG

Le jury, composé de scientifiques botanistes, de spécialistes des insectes (dont le président de l'Association d'Apiculture de Meurthe-et-Moselle) mais aussi de la profession agicole, a su apprécier, le mardi 1er juin 2010, les valeurs de la pairie. Le jury est même reparti soufflé par la découverte de l'une des  plus belle station Lorraine d'Agrion de Mercure (plus de 100 individus), une libellule d'intérêt européen. Une visite de la Kohlmatt a bien sur été effectuée.

 

Le résultat est tombé le 15 juin 2010, le Gaec Saint Michel d'Insviller, représentés par Etienne Mulller, est le gagnant du 1er Concours Agricole National des Prairies Fleuries  !

 

Ce résultat démontre, une fois de plus, l'intérêt des prairies d'Insviller. C'est aussi une preuve désormais incontestable qu'il est possible de concilier les intérêts agricoles, économiques, écologiques, culturels et paysagers de notre territoire communal.

 

Le GAEC s'est vu remettre le prix le 16 juin à l'Abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson.

 

Prairie insviller rl

Cliquez sur l'image pour voir l'article de presse du Républicain Lorrain.

 

 

 

 

 

laureat-prairie-insviller.jpgCliquez sur l'image pour voir l'article de presse de l'Est Républicain.

 

 

 

 

 

 

Cliquer pour voir l'article sur le site du Parc Naturel Régional de Lorraine

 

  Visionner le reportage France 3

 

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 21:15

Alors que le Parc Naturel Régional de Lorraine lance son projet "Prairies fleuries" afin de faire prendre conscience de l'intérêt de la préservation des prairies maigres de fauche notamment pour la profession apicole, Insviller passe déjà aux travaux pratiques sur son espace rural encore préservé.

 

Apicultrice amatrice depuis un an, Isaballe Stocky, aidée de son père Jean-Paul Bouschbacher, dispose aujourd'hui de quelques ruches éloignées des cultures destinées à faire fructifier concrêtement ce qui a été préservé. La démarche semble fonctionner. Alors que beaucoup de ruches "ferment boutique" pour cause d'usage massif de produits de traitement sur les cultures, les siennes sont en bonne santé.

 

Après un hiver long et difficile, l'une des ruches s'est même essaimée naturellement. Celà signifie que la reine a été délogée par une reine plus jeune emportant avec elle la moitié de ses "troupes". Cette dernière a alors créé, sans intervention humaine, un nouvel essaim prêt à produire du miel. Il ne reste alors plus qu'à "cueillir" l'essaim pour créer une nouvelle ruche. Facile en théorie mais la manipulation n'est pas si évidente...

 

L'essaimage en image (une petite pensée pour le photographe...) :

 

rucheessaim.jpgcueillette.jpg

nouvelle-ruche.jpg

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 19:50

 

Dans la continuité de la protection de la prairie humide de la Kohlmatt et de l'Ancien canal des salines royales en 1992, le Conservatoire des sites Lorrains a acquis, en 2008, la prairie du Hammelberg situé en bordure de l'Etang Rouge, site de 7,5 ha situé sur le ban communal d'Insviller.

 

La prairie humide du Hammelberg abrite des cortège de plantes et d'animaux rares en Lorraine. Elle constitue également un héritage patrimonial, historique et culturel très identitaire à Insviller. A ce titre, le site est répertorié dans les inventaires des paysages remarquables de Lorraine, des Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique ainsi qu'aux Espaces Naturels Sensibles de la Moselle.

 

Les zones humides comme cette prairie deviennent rares dans notre contexte global d'urbanisation  effreiné et d'intensification des pratiques agricoles : on estime que 50 % des zones humides ont disparu en 50 ans. Pourtant, ces zones humides rendent des services indispensables à la collectivité (filtre des eaux, soutien des débits des ruisseaux en été, zones d'expansion des crues en hiver, ressource en eau...). Le coût consécutif à la destruction des zones humides est sans commune mesure avec le coût de leur préservation et des services d'intérêt général qu'elles rendent. Leur destruction se fait donc directement ressentir sur le prix et la qualité de l'eau de nos robinets...

 

L’acquisition de la prairie du Hammelberg s'est faite dans le cadre des politiques de conservation de la biodiversité et des zones humides de Lorraine. L'intégralité des financements, soit 38 000 €, ont été acquis au titre des mesures compensatoires liées à la construction de la ligne haute-tension Vigy-Marlenheim par RTE (Réseau de Transport d'Electricité).

 

La gestion de la prairie, qui conserve sa vocation agricole, se fait en partenariat avec des agriculteurs locaux moyennant le respect d'un cahier des charges simple : pas de retournement, pas de produit de traitement (engrais, pesticide), fauche tardive.

 

La municipalité d'Insviller dispose désormais d'un réseau fonctionnel de prairies et de zones humides protégées mais, dans un souci d'exemplarité en matière de préservation de son patrimoine naturel, ne compte pas s'arrêter là... affaire à suivre.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 22:12

Annonçant l'arrivée des fraicheurs automnales, les grues cendrées sont de retour sur les zones humides d'Insviller depuis quelques jours.

 

La Grue cendrée est le plus grands oiseaux d’Europe, avec une envergure de 2 m. Son poids est de 4 à 6 kg. Son plumage gris argenté contraste avec son cou noir et banc et sa tête marquée d’une tache rouge vif. Sa queue en panache est formée par les ailes repliées. Son long cou et ses grandes pattes lui confèrent une allure d’une rare élégance.

 

Selon les civilisations, la Grue est symbole de paix, de fidélité, de fertilité, de longévité ou encore de bonheur. Jadis, le passage des grues était l’occasion de réjouissances pour les agriculteurs. Leurs vols, au moment des semis des blés, auguraient une année prospère : « Les grues passent, c’est signe de bonnes semailles ». Dès l'antiquité, les grues sont aussi le symbole de la migration. Leurs vols bruyants rythment les saisons de l’homme. Chaque hiver, les dames grises envahissent le ciel flamboyant de leurs vols en chevron et animent nos campagnes de leurs cacophonies joyeuses.

 

Les grues cendrées se reproduisent dans les vastes tourbières scandinaves. Dès l'arrivée du froid, elles se regroupent pour leur long périple trans-européen semé d'embûches (villes, lignes électriques, éoliennes...). Éreintées, des milliers de Grues s’abattent alors sur nos terres lorraines par un étroit couloir de migration dont les prairies d'Insviller font partie. Les prairies humides et espaces agricoles d'Insviller permettent, en effet, aux grues cendrées de s'alimenter des racines, bulbes, épis oubliés ou chaumes de maïs. Mais l’automne est rude dans nos contrées et la glace qu’il faut casser pour se désaltérer est le signal d’un départ prochain pour le sud de la France et l'Espagne.

 

Si nous parvenons à leur offrir une campagne accueillante sans tirs effaroucheurs... elle nous rendront à nouveau visite en février-mars pour annoncer le printemps.

 

D'après textes d'Alain Salvi. Merci à Vincent Munier pour la photographie (http://www.vincentmunier.com)

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 01:12
Même si ce n'étais plus un secret pour les habitants d'Insviller, il était judicieux, jusqu'à présent, de ne pas communiquer sur le couple de cigognes qui a adopté Insviller afin de préserver sa tranquilité.

Le couple de cigognes sauvages, non bagué a désormais construit lui même son nid sur un poteau installé il y a plus de 10 ans par des habitants bienveillants. L'installation des échassiers, preuve de bonne qualité des zones humides d'Insviller, est une nouvelle fierté pour le village mais il convient de rester vigilents si nous souhaitons les voir revenir chaque année.


Enfin, comme le dit la légende, noubliez pas de déposer des sucres sur le rebord de votre fenêtre si vous souhaitez un heureux évènement. Les oiseaux se chargeront alors d’aller chercher les bébés près d’une mare ou d’une source, à l’endroit où les lutins ramènent des profondeurs de la terre, les âmes tombées du ciel avec la pluie et qui se réincarnent en nouveau-né.

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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 16:40

Avec ses prairies naturelles et ses étangs, Insviller est exeptionnelle en terme de patrimoine naturel. Pour preuve, la majeure partie de son territoire est inventorié ou protégé.

- Insviller est inclue dans le périmètre du Parc Naturel Régional de Lorraine
- Insviller est inscrite à l’inventaire des paysages remarquables de Lorraine établi à dire d’expert par la Direction Régionale de l’Environnement et le Conseil Régional de Lorraine (zone  du pays des étangs)
- 86 % soit 721 ha sur 834 ha sont inventoriés par le Ministère en charge de l’Environnement comme Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type II (grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes)
- 36% du territoire communal est inventorié ZNIEFF de type I sur trois sites (Etang Rouge, Etang du Moulin et Vallée de la Rode)
- 3 Espaces Naturels Sensibles sont considérés comme prioritaire pour le Conseil Général de la Moselle
- 3 sites soit 22,31 ha sont protégés par le Conservatoire des Sites Lorrains (ancien canal, prairies du Kohlmatt et prairies du Hammelberg
- 8 zones humides réparties sur 60,67 ha ont été répertoriées dans le cadre de l’Observatoire des Zones Humides du Sud Mosellan réalisé avec des financements européens.

Malgré tout, aucun de ces sites ne bénéficie d’un statut réglementaire jusqu’à présent. Pour pallier à cette carence, les prairies protégées par le Conservatoire des Sites Lorrains sont préssenties pour intégrer le réseau des Réserves Naturelles Régionales pour les vallées de la Sarre et de l’Albe actuellement en cours d’instruction auprès des services du Conseil Régional de Lorraine.

Ce patrimoine naturel hors du commun impose à la municipalité d'être particulièrement responsable en matière d'urbanisme et d'aménagement du territoire.
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 11:47

Une Dame blanche plus communément appelée Chouette effraie ou Chouette des clochers "hante" le clocher de l'église d'Insviller.


La Chouette effraie mérite son surnom de Dame blanche. C'est dans cette robe blafarde qu'elle apparaît furtivement, comme un fantôme, dans la lumière d'un lampadaire ou des phares de nos voitures. En effet, elle ne sort de son gîte qu'à la tombée de la nuit et à l'aube ; elle est adaptée aux moeurs de ses proies (campagnols, souris, mulots et musaraignes).


Son gîte qui se situe dans les granges, les greniers et les clochers. Le fait d'apprécier particulièrement ces derniers, lui valent également d'être appelée Effraie des clochers, même si elle n'a finalement rien d'effrayant. Ce rapace nocturne, comme aucun autre, a lié son existence à celle de l'homme et de ses édifices.


Autrefois, dans les campagnes, ces paisibles et très utiles "locataires" étaient parfois tués par superstition. On les crucifiait sur les portes de granges pour éloigner de prétendus esprits. Aujourd'hui, ils dérangent encore certaines personnes par leurs chuintements, leur plainte aigre en vol, les fientes et les pelotes rejetées dans le gîte. Dans nos cadres de vie compulsivement aseptisés, un petit coin pas absolument propre, est souvent mal supporté. Les hirondelles des fenêtres et le chaves-souris en sont également victimes.


Commune et répandue en Lorraine dans le passé, la Chouette effraie a vu ses effectifs baisser dramatiquement. Les vieilles granges agricoles disparaissent ou sont transformées, les ouvertures de clochers sont en grand nombre grillagées contre les pigeons, les rongeurs systématiquement éliminés par empoisonnement. La circulation routière fait le reste.


La Chouette effaie est sédentaire et garde son nid pour la vie. Il y a quelques années, ce sont des habitants d'Insviller qui avaient construit un nichoir pour favoriser son installation dans le clocher. Aujourd'hui, espérons que notre Dame blanche pourra encore veiller chaque nuit et constituer une fierté pour les habitants d'Insviller.


D'après l'article de Gilbert Blaising pour www.oiseaux.net, Photo Steve B. sur wikipedia.com.

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 16:59
Découvrez une galerie de photographies des paysages d'Insviller en cliquant sur l'image.
Merci à Isabelle STOCKY pour sa contribution.

N'hésitez pas à transmettre vos photographies pour enrichir cet album.
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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 21:01
Le site de l'ancien Canal des Salines Royales est très allongé, pour une surface totale de 3 ha protégés par le Conservatorie des Sites Lorrains. Il occupe localement le lit du ruisseau de la Rode qui rejoint l'Albe en amont de Sarralbe. Il est essentiellement occupé par des roselière. Les rives de l’ancien canal constituent un habitat prairial (prairies maigres de fauche à Colchique d’automne), prioritaire à l’échelle européenne. La mosaïque de milieux fournit des biotopes variés aux oiseaux :
  • les oiseaux prairiaux occupent les rives herbeuses de l’ancien canal,
  • le Phragmite des joncs, bénéficie de la présence des roseaux au centre du fossé,

  • la Pie-Grièche écorcheur, espèce prioritaire à l’échelle européenne, niche dans la haie en limite sud du site 

Le plan de gestion du Conservatoire des Sites Lorrains confie la gestion du site à un éleveur local, dans le but de maintenir la mosaïque de milieux.  Diffficilement mécanisable, la gestion est assurée par le pâturage d'un toupeau de moutons.

L'intéret écologique du site est renforcé par l'intérêt historique du canal.

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