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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 00:49

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Historique des protections

1998, prairie de la Kohlmatt, 11,76 ha protégés par bail rural et bail emphytéotique
1998 à 2006, Ancien Canal des Salines, 3,03 ha protégés par bail rural et bail emphytéotique
2007, prairies du Hammelberg et Willebach, 7,51 ha protégés par acquisition CSL
2010, prairie de la Bruchmatt auf dem Kehlberg, 12 ha Prairie Lauréate du premier concours agricole des prairies fleuries
2010, prairies et étang du moulin, 74 ha protégés par acquisition communale en vue de la gestion du site et de la création d'une pisciculture extensive bio
2011, prairie du Roth Hugel et de la Breitmatt, 38 ha acquis par le CSL suite à l'arrêt de l'exploitation de Joseph Saint-Eve
2011, prairie Auf den Rothen Baum 3,2 ha convention de gestion privée avec Jean-Paul Hoerner
 
Chacun des sites naturels protégés communaux ou privés d'Insviller, est d'intérêt à minima régional. Ils totalisent une superficie de 149,5 ha soit près de 18 ha du ban communal. Insviller est désormais l'une des communes où le patrimoine naturel et les zones humides sont les mieux préservés de Lorraine par leur superficie. Les protections ont été mises en oeuvre dans un souci du respect des enjeux sociaux-économiques des terrains et de concertation avec les usagers.

 

Les sites bénéficient de l'expertise scientifique du Conservatoire des Sites Lorrains et d'une gestion agricole extensive réalisée par les agriculteurs d'Insviller qui ont accepté les cahier des charges parfois contraignants (fauche tardive, pas de produits de traitement, etc.). Les exploitant ont accepté de contractualiser des Mesures Agri Environnementales sur l'intégralité des prairies d'Insviller. L'étang d'Insviller est en cours de conversion en pisciculture biologique.


Une chose est désormais certaine, la concertation entre élus, naturalistes et exploitants agricoles d'Insviller permettra de conserver encore quelques siècles l'image de notre beau village perdu au coeur des prairies marais et étangs de vallée de l'Albe. Cette démarche fait aujourd'hui mentir Louis Benoît, historien amoureux d'Insviller au 19è s et illustrateur de l'album du Grunhoff lorsqu'il disait de manière pourtant lucide " Ces albums seront curieux à regarder dans quelques années quand l'industrie moderne aura tout métamorphosé ". Il n'y a jamais de fatalité...

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